Eliot Hervier Blondel dévoile Two Kings, son nouveau court métrage médiéval
- Michel La Rosa
- 19 nov.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 4 jours
Un titre anglais qui cache une super production d’école française. Two Kings, le court métrage du jeune réalisateur Eliot Hervier Blondel, plonge dans une cité assiégée où un roi et son fils tentent d’échapper au chaos. Le film mêle héritage, pouvoir et tensions familiales dans un récit visuel très travaillé. Le réalisateur répond aux questions de Michel La Rosa et revient sur la création du film.
Eliot Hervier Blondel puise ses premières influences dans les univers du Seigneur des Anneaux, puis découvre plus tard La Nuit américaine de François Truffaut, un film qui lui révèle la mécanique du cinéma et renforce son envie de mise en scène. Cette double culture, entre imaginaire épique et réflexion sur le métier, guide son approche et son goût pour les projets exigeants.
Un travail préparatoire considérable
Pour Two Kings, sept étudiants de l’école Artfx (Adrian Delmotte, Eliot Hervier Blondel, Mathieu Keraudran, Agathe Lootens, Maxime Roget, Jonas Lopez Del Castillo, Ophélie Maurin) ont travaillé plus d’un an afin de créer un univers médiéval crédible. L’équipe s’est documentée sur les costumes, les comportements et les matières d’époque, avec l’appui d’un consultant historique. Eliot, spécialiste des décors numériques, a participé à la construction des environnements et à la direction artistique, attachant une grande importance à l’immersion par les costumes et les décors. Cette préparation a donné au film une ambition visuelle rare pour un projet étudiant.
Le casting donne vie à cet univers avec Pascal Aubert dans le rôle du roi et Thomas Debaene dans celui du prince. À leurs côtés, Michaël Picard, Cyprien Robe et Nicolas Strohmenger incarnent les soldats ennemis, apportant une présence physique marquée aux scènes de confrontation.
La préproduction longue, l’écriture dialoguée, la recherche esthétique et le tournage rigoureux ont permis d’aborder ce court métrage comme un véritable film d’époque. Eliot explique avoir voulu mettre le spectateur au cœur de l’action en s’appuyant sur une mise en scène précise et sur des choix visuels cohérents.
Entretien mené par Michel La Rosa


